Après la fermeture définitive du Marineland d’Antibes en janvier 2025, l’avenir des dauphins du parc restait incertain. Aujourd’hui, une issue positive se dessine : les 12 mammifères marins devraient rejoindre un futur centre spécialement conçu pour eux au zoo de Beauval, dans le Loir-et-Cher. Une perspective qui suscite espoirs et enthousiasme, aussi bien chez les associations de protection animale que chez le public.
Un avenir enfin tracé pour les dauphins d’Antibes
Depuis des mois, les dauphins de Marineland étaient en suspens, coincés dans des bassins vieillissants. Plusieurs pistes de transfert ont échoué, notamment vers le Japon ou l’Espagne. Désormais, c’est en France qu’une solution concrète est mise en place.
La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, a confirmé la création d’un centre d’accueil à Beauval. Objectif : offrir aux dauphins un environnement pensé pour leur bien-être, loin des spectacles traditionnels qui ont marqué leur passé.
Le projet Beauval : un centre “pionnier”
Le futur espace, estimé à un coût de 20 à 25 millions d’euros, prendra la forme de plusieurs lagons capables d’héberger une vingtaine d’animaux. Pour le directeur de Beauval, Rodolphe Delord, il s’agit de « créer un modèle totalement nouveau, basé sur le bien-être animal, la recherche scientifique et la sensibilisation du public ».
Ce centre pourrait devenir le premier d’un réseau européen, à l’heure où de nombreux delphinariums ferment leurs portes. En plus des dauphins d’Antibes, il pourrait accueillir d’autres cétacés ayant besoin d’un refuge.
Un projet salué par les associations
Si les ONG s’inquiétaient depuis des mois du sort des dauphins, elles accueillent favorablement cette annonce. One Voice, Sea Shepherd, C’est Assez ! et Tilikum’s Spirit se disent soulagées que les animaux ne soient pas envoyés en Asie, où les conditions de captivité sont souvent critiquées.
Au-delà de l’urgence, ce projet marque une avancée dans la réflexion sur la place des cétacés en captivité en Europe. Beauval pourrait devenir un lieu de transition, combinant accueil des animaux et projets scientifiques liés à la protection des dauphins sauvages.
Un symbole pour l’avenir des cétacés
Cette initiative dépasse le simple transfert de Marineland à Beauval. Elle symbolise une nouvelle approche : passer d’une logique de divertissement à une logique de préservation et de bien-être.
Dans un contexte où près de 65 dauphins européens cherchent actuellement un refuge, la création de ce centre ouvre des perspectives encourageantes.
Une étape vers une nouvelle ère
Bien sûr, il faudra encore du temps avant de voir les dauphins nager dans leurs nouveaux bassins. Les travaux devraient durer au moins deux ans. Mais pour les associations, comme pour les soigneurs qui veillent sur eux, une certitude émerge enfin : les dauphins de Marineland ont un avenir.
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